Par Béatrice Dupuis, Directrice Marketing de 37.5 et experte en Relation Client.
Cette 3ème édition de L’AIM (Artificial Intelligence Marseille) a rassemblé des personnalités éclectiques pour intervenir sur les grands enjeux autour de l’IA.
Parmi les thèmes abordés, tous passionnants, on retiendra notamment l’intervention d’Axelle Arquié (Économiste) et Christophe Vermont (AXA) sur « L’impact de l’IA sur les métiers des cols blancs demain ».
Leurs visions sont à ce stade assez différentes.
Pour AXA, en synthèse, l’IA est dans sa phase d’apprentissage et est enthousiasmante pour les assureurs car source de simplification notamment sur la dimension administrative du métier. Cela constitue selon lui une incroyable opportunité d’être plus performant tout en préservant une relation humaine centrale dans ce métier. L’IA se présente plutôt en « humain augmenté » et démultiplie les capacités des collaborateurs en agence par exemple.
Toutefois, il reconnaît que les collaborateurs utilisant l’IA, notamment Copilot, sont déjà encouragés à réfléchir à l’évolution de leur travail demain…
Pour Mme Arquié, l’impact IA sur les cols blancs est lié à la « révolution industrielle cognitive » : les premiers projets d’optimisation ont porté sur des tâches simples mais demain les solutions IA pourraient gérer une incertitude et aller sur les expertises des cols blancs. La révolution serait en marche et peu d’acteurs se seraient déjà emparés du sujet.
Dans un futur proche, on pourrait voir se développer une « prolétarisation de l’autonomie » avec des jobs de correcteurs ou contrôleurs de traitements IA ! Et d’autres métiers plus productifs et à très forte valeur ajoutée comme des « experts » …
Chez 37.5 nous travaillons en proximité de nos clients et de leurs équipes pour augmenter leur puissance d’agir. La gestion de l’incertitude et la proposition de postures opérantes en font partie.
Bien évidemment nous suivons les avancées de l’IA avec nos experts et nous prônons, après une étape d’acculturation, son usage chez nos clients à bon escient, à savoir comme un outil d’optimisation de processus pour avoir une approche métier et non morcelée à la tâche.
Et vous, que pensez-vous de « la révolution industrielle cognitive » ?
Pour aller plus loin :
Crédit image : AIM 2025 – La Tribune
