RSE : comprendre, agir, transformer #2

La RSE chez 37.5 : au cœur d’un accompagnement des entreprises responsables

Dans un précédent article, nous avons abordé une phase essentielle d’un projet RSE : comprendre les enjeux de l’entreprise pour élaborer des solutions sur mesure. Analyser, prioriser, mesurer mais aussi former, sensibiliser les équipes impliquées et l’ensemble du personnel de l’entreprise : la RSE reste un sujet encore mal connu et perçu comme trop complexe dans bon nombre de structures.

Agir pour lancer le changement : le choix d’un projet pilote

La phase précédente permet de disposer :

• D’une priorisation des enjeux pour l’entreprise (à travers par exemple une matrice de matérialité) ce que la norme ISO 26000 appelle « identifier sa responsabilité sociétale »
• D’une série de mesures comme un Bilan Carbone ou une Analyse de Cycle de Vie sur les aspects environnementaux – une analyse des écarts sur la réglementation – une évaluation des risques sur les politiques d’achats ou de ressources humaines par exemple…

Forts de ces premiers constats appuyés par plusieurs interviews, la Direction de l’entreprise est incitée à choisir un projet pilote qui va permettre de lancer la dynamique et de s’appuyer sur ces premières actions pour élaborer une stratégie plus large, proposer des moyens et un calendrier de mise en œuvre. Ce projet pilote peut couvrir des périmètres très différents comme une gamme de produits, un site, une Business unit, un processus transverse…

Organiser le projet : travailler la gouvernance et consulter les parties prenantes

La structuration du projet va être essentielle à la réussite globale d’une politique RSE : identifier l’équipe projet (pluri disciplinaire) qui va suivre le déroulement du pilote, structurer une stratégie et proposer à la Direction Générale des moyens humains et financiers pour la mettre en œuvre.

Dans les autres facteurs clés d’adhésion, la gouvernance avec une définition claire des responsabilités de chacun – mise en place de comités de suivi aux niveaux pertinents de l’organisation – mise en place d’un tableau de bord pour nourrir l’étape de communication en interne comme à l’extérieur.

À ce stade, en accord avec la Direction Générale, il est essentiel de partager les constats, les actions et les premiers résultats avec un panel de parties prenantes qui permet d’avoir le regard externe de la société sur les changements en cours dans l’entreprise.

Reconnaissance externe par un tiers indépendant

Pour éviter l’auto-proclamation, nous recommandons d’intégrer une étape de reconnaissance externe par un tiers indépendant pour vérifier les résultats obtenus, les actions et des moyens mis en œuvre. Il existe de nombreux labels ou certifications, qu’il conviendra d’explorer avec l’aide d’un support expérimenté pour choisir celui qui s’adapte le mieux aux enjeux et aux objectifs de l’entreprise.

Communiquer en interne et planifier la communication à l’extérieur

Dernière étape à ne surtout pas négliger et à préparer très en amont pour accumuler de la matière tout au long du processus de mise en place, la communication : chez 37.5, elle est essentielle pour tous nos projets de transformation ou d’excellence opérationnelle.

En interne, les projets RSE sont fédérateurs, ne pas hésiter à en parler, à expliquer les projets, à créer de l’émulation et peut être des vocations ! Ce sont des leviers de motivation et de fidélisation des collaborateurs.

À l’extérieur c’est plus délicat mais si les étapes précédentes ont bien été suivies, c’est une grande satisfaction de lire, de voir ou d’écouter les autres parler du projet. Quand c’est positif, cela permet en outre de motiver la Direction Générale à aller plus loin et participe à consolider la marque employeur.