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RSE

La RSE, force transformatrice de l’entreprise

Par Jean-Manuel Bluet, partenaire 37.5 expert en Responsabilité Sociétale des Entreprises. 

Dans les deux précédents articles, nous avions présenté les étapes clés du développement d’une stratégie RSE dans les entreprises, des premières étapes de sensibilisation et d’implication des salariés, jusqu’au déploiement d’une stratégie structurée, cohérente avec les enjeux économiques de l’entreprise, qui s’inscrit dans la durée et intègre la participation active de groupes de parties prenantes externes.

Cette troisième publication va plutôt s’adresser aux dirigeants et aux équipes qui ont déjà pratiqué la RSE au quotidien et qui veulent aller plus loin en utilisant la RSE comme vecteur d’innovation et de transformation du modèle économique de leur entreprise.

Les quelques exemples ci-dessous proposent de revoir des éléments fondamentaux des modèles économiques traditionnels de nos entreprises. Ils sont sources d’innovation, très souvent d’économie et permettent de réduire les impacts environnementaux et sociaux de façon significative.

Repenser l’utilisation linéaire des ressources : l’économie circulaire.

Le modèle industriel traditionnel (linéaire) s’appuie sur une extraction de matières premières des milieux naturels (y inclus des sources d’énergie, en majeure partie fossile, gaz-charbon-pétrole à 81% en 2019), leur transformation en biens et services tout en produisant simultanément de nombreux déchets qui s’accumulent dans les écosystèmes.

L’introduction de modèles circulaires permet d’utiliser les déchets comme nouvelles ressources, de diminuer les coûts et les impacts de façon significative. Elle nécessite de repenser les process de fabrication, d’impliquer les fournisseurs et de bien communiquer aux utilisateurs finaux tous les avantages de ces méthodes.

Passer d’un modèle de consommation d’objets à une économie de la fonctionnalité

De nombreuses entreprises ont déjà fait évoluer leur modèle économique pour passer d’une logique de « consommation matérielle » à une logique de « fonctionnalité ». Le Groupe Michelin propose ainsi depuis plus de 10 ans à ses clients transporteurs, non plus la vente pure de pneumatiques mais un service complet qui garantie un nombre de kilomètres et une consommation de carburant. Ce type de modèle commence à être diffusé mais mérite d’être mieux connu, notamment des PMEs et ETIs dans un contexte de changement climatique et de raréfaction des ressources. L’ADEME a produit un référentiel EFC (Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération) qui permet d’avancer pas à pas sur ces transformations vertueuses, souvent sources de gain de productivité et de marges pour les entreprises.

Nous ne pouvons pas tout traiter ici, mais des modèles plus ambitieux encore (économie régénératrice, entreprises à mission dans le cadre de la loi Pacte, labellisation B-Corp ou Positive Work Place… ) commencent à émerger pour placer les entreprises et leur salariés au cœur des transformations de nos sociétés modernes.

Si tous ces modèles sont très attrayants sur le papier, leur mise en place est souvent délicate car elle nécessite 1) une prise de risque qui doit bien être évaluée avant de lancer le programme et 2) une exécution du déploiement très bien préparée en amont.

Le cabinet 37.5 est particulièrement bien positionné pour ce type d’accompagnement. En regroupant les partenaires expérimentés dans tous les domaines clés de l’entreprise, nous optimisons les chances de réussite de la transformation du modèle, avec un accompagnement sur mesure des équipes et un pilotage adaptés des indicateurs.

Crédit image : Shutterstock

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